La prochaine réunion aura lieu à Montreuil-Bonnin le 25 septembre.
Rappel: Réunion et dîner:
Le vendredi 4 septembre 2015 à Montreuil-Bonnin à 19H
PREVENIR Régis Gatefait pour réserver les repas avant le mercredi 2 septembre.
Article NR du 17 juin 2015.
Samedi s'est déroulé au parking du stade Jean Bernard, un concours de pétanque organisé par le centre de Vie PEP avec l'aide M.Charuault, père d'un résident.
Un chèque de 150€ a été remis au directeur général des PEP, Olivier Taule, par le président de l'Amicale des Anciens footballeurs du Stade Poitevin, Régis Gatefait.
Les résidents de l'ESAT d'Adriers, de l'ESATde Smarves ainsi que les joueurs extérieurs ont participé à cette manifestation dont le but était de réunir des fond pour financer un projet de voyage."
Soleil, délicieux repas et pétanque: Ingrédients d'une formidable journée. Merci à Ginette et Bernard.
Nous nous permettons de relayer un article paru dans Poitou-magazine, certains amicalistes ayant joué à Montmorillon se souviendront...
11 Août 1979 : Montmorillon, capitale sportive du Poitou
Samedi 11 aout 1979. Comme un événement improbable. Une date mythique dont aucun témoin présent ce jour là n'a réellement conscience. Ce 11 aout, au stade de la route d'Haims: L'UES Montmorillon dispute son premier match dans le championnat de France professionnel de football de 2ème division. La sous préfecture de la Vienne et ses 5000 habitants vont vivre une incroyable aventure qui durera deux ans et dont le premier épisode est résumé ici:
«Montmorillon-Rennes: 2-2
A la faveur des matches amicaux, l'équipe a rassuré sur ses possibilités, et même donné à ses supporters l'occasion de toujours croire à une aventure, et non à une déroute. Tenir en échec Châteauroux, Angoulême et Tours, passe déjà pour un exploit, et ces dernières joutes, favorisées par un temps ensoleillé, ont reçu un très bon accueil du public.
Ce soir 11 août, pourtant, la température douce porte avec elle autant de craintes que d'espoirs. Il n'est que vingt heures, et le stade semble prêt à exploser. Les tribunes ont été prises d'assaut par tous ceux venus du canton, de Chauvigny, de Poitiers, de Châtellerault, du Blanc, dont l'intérêt pour Montmorillon s'est accompagné de la curiosité. Les Rennais sont là à s'échauffer, décontractés, et les spectateurs les plus impatients les ont vus arriver vers dix-huit heures trente, le sac en bandoulière, devisant joyeusement. Anafal, Zlataric, Rampillon, Nosibor, du beau monde sur le stade de la route d'Haims.
Ces Bretons là impressionnent d'autant plus que les rires jalonnent leurs propos. Un curieux contraste avec le visage fermé de leurs hôtes, tendus à l'extrême. Il est loin le temps où l'on pouvait s'amuser tout en préparant la rencontre. Lekkak ne tient pas en place, grommelle après l'un ou l'autre, répète les consignes qu'il a données voici dix minutes. Les joueurs l'entendent-ils, perdus dans leurs pensées à mesure que le public manifeste sa ferveur ? Alain Picard, lui non plus, n'a pas le coeur à plaisanter. Remplaçant l'an dernier à Châtellerault, il débute aujourd'hui en deuxième division, face à Rennes et devant plus de trois mille spectateurs. Tout cela parce que Poinot est sous le coup d'une suspension glanée dans un match corporatif !
Avec l'aimable autorisation d'Eric Cachart auteur du livre:
«Montmorillon, l'incroyable aventure»
Soir de match à Montmorillon en 1979
Un silence moite flotte dans le vestiaire étriqué aux murs jaunasses. Le pas alourdi des tonnes de boue arrachée à la pelouse spongieuse, encore moulus de la rudesse des coups reçus, trempés comme soupe, les Montmorillonnais s'affalent sur les bancs de bois. Les combattants superbes à la tunique souillée de terre grasse ne sont plus que de grands chats mouillés. On entend la voix sourde de Lekkak l'entraîneur à travers un épais brouillard à couper au couteau. Elle grinche : «A quoi bon faire un aussi beau spectacle, pourquoi se défoncer pour ne pas gagner des points». Les prétoriens las et brisés ne bronchent pas à ce constat d'évidence. Leurs paupières se clouent un peu plus au sol que jonchent les dépouilles insignifiantes de la gloire et les tubes d'embrocation.
Murés, dans leur sueur, recroquevillés aiment-ils le caporalisme tranchant de Lekkak et son réalisme froid qui sonne comme un reproche et qui ajoute à la déception de ne pas avoir fait un carton sur un adversaire tourangeau bien « pâlichon », somme toute ?Ils ont tenté l'impossible, mais l'impossible les avait oubliés, comme la chance, ce mercredi soir. Il y a là le grand Delpierre, un barbu famélique, comme un éternel étudiant, Poinot, trapu, noir, avec les yeux tendres qui rappellent René Louis Lafforgue. Et puis, Alain Meunier dont le but en première mi-temps avait fait rêver, Régis Gatefait chéri de la foule qui aime cet ardent feu follet, semeur de panique dans les défenses couardes. Et aussi les Fumeron, solides trappeurs venus de la campagne voisine, pour apporter leur travail soigné d'artisans pointilleux…
Le dernier des prétoriens rentre dans le vestiaire et dans l'entrebâillement de la porte, on entend la traînante procession et le remuement de la foule qui s'enfonce dans une nuit de four. Foule admirable et stoïque qui s'ébroue, ravie du spectacle et mécontente du résultat comme un bouledogue, amical et vigilant. Vraiment dignes d'éloges, ces 3400 fidèles qui ont ignoré pendant une heure et demie la pluie fine et drue, blottis sur des gradins de fortune pour ne pas rater ce nouveau rendez-vous d'amour avec onze garçons qui portent avec hargne et audace la renommée de Montmorillon jusqu'aux marches du pays.
L'irruption du football de haut niveau dans les habitudes de cette sous préfecture somnolente, oubliée aux confins du Poitou et du Limousin, a donné un coup de sang à la belle endormie qui ronronne sur les rives de la Gartempe. Les loisirs sont rares dans la petite cité où la dernière salle de cinéma a fermé ses portes depuis belle lurette. Les jeunes, quand ils ont épuisé les habituelles activités de la maison des jeunes se retrouvent entassés dans l'atmosphère enfumée de la « Taverne » : autour de whiskies coca, ils refont le monde en attendant de continuer leurs études à Poitiers ou à Limoges. Les plus âgés n'ignorent pas les prouesses gastronomiques de Mercier, dont la réputation du foie gras frais au poivre vert a dépassé les limites du département. Dans ce microcosme, où le macaron a modelé l'image de marque de la ville, le ballon rond se taille une renommée qui relaie cette inaltérable vision d'Epinal en pâte d'amande. Et toute une population, éblouie, bouleversée, concernée prend le chemin de l'attendrissant stade de campagne qui s'adosse au cimetière et rappelle les temps encore proches des joutes improbables en division d'honneur : du bord de touche, elle peut quasiment toucher de la voix et de la main les onze gaillards au maillot immaculé.
Les soirs de matches, on frise l'apoplexie pour pénétrer chez Tartaud. A quelques encablures du stade, ce café restaurant qui se prénomme si joliment victoire est l'une des rares haltes, passé dix heures du soir, qui accueillent le spectateur frigorifié. Comme dans un film de Marcel Carné, ses néons trouent la brume tenace, invitant à une épique chanson de geste d'après match. On s'interpelle, on se dispute, on s'aime autour des bières qui valsent. Ce mercredi soir qui sent la Toussaint, l'heure est au maussade chez Tartaud comme là-bas dans le vestiaire. Tout le monde s'accorde à dire que le tournant du match s'est situé deux minutes après la reprise : ce sacré Grégoire en lobant Dusé a failli mener son équipe au nirvana. Tous, unanimes, évoquent le destin fatal qui amena l'anguille tourangelle Ben Said en deux contres splendides à contribuer à la confusion de Poinot.
Dans cette terre à mouton, pauvre mais dure à l'ouvrage, on n'aime pas les « délicats ». La sortie du capitaine Queyrel, en début de partie est mise à l'index… Enfin, d'autres à la façon des haruspices, fouillent dans les entrailles du classement pour en tirer de sombres prédictions pour l'avenir ou bien pour les plus optimistes, des espoirs raisonnables.
Dehors, la pluie inonde l'asphalte avec entêtement. De petits groupes qui s'étaient formés du côté de Saint Martial ou du Vieux Pont ne tardent pas à se disloquer.
Montreuil-Bonnin
AG des anciens du Stade Peep
Lors de cette assemblée générale les anciens joueurs et amis du Stade Peep ont eu une pensée pour le regretté Gérard Brault, jour de son anniversaire.
Cette association composée d’une quarantaine de membres à une activité réconfortante. Le président Régis Gatefait a rappelé les actions déroulées en 2014 et particulièrement le déplacement à Soyaux pour supporter l’équipe féminine entrainée par Papas (en appréciant la 3ème mi-temps), les 2 journées détentes Aslonnes et Cillais et sans oublier la remise de ballons et maillots au club de l’US Vouillé geste annuel.
Le rapport financier montre une saine gestion des finances et autorisera l’année prochaine à une dotation au centre de vie Peep de Smarves. Quelques points noirs : ne plus pouvoir disputer de tournoi de foot loisirs en raisons de problèmes articulaires de certains et le manque d’enthousiasme d’anciens joueurs du Stade Peep.
Le programme 2015 est dans la continuité de 2014. Le bureau est réélu à l’unanimité président Régis Gatefait, secrétaire Dominique Dantan, trésorier Patrice Bourguignon.
Après une distribution de lots organisée par Jacques Dantan (maillots, agendas et lot surprise issu de son jardin) tous ont partagé le convivial repas concocté par Joëlle (bar du lavoir à Montreuil-Bonnin) la marraine de cette sympathique association et ont décidé de se retrouver le 10 avril prochain.
ASSEMBLEE GENERALE
Vendredi 23 janvier à 19 heures à Montreuil-Bonnin
S'inscrire pour le repas avant jeudi
auprès de Régis Gatefait.
Par téléphone : 06 08 60 28 87
Par mail : regis.gatefait@orange.fr